LEXIQUE - HABITER EN SEINE-ET-MARNE

 

Aggloméré : Compression d’agrégats ou de particules pour former une plaque ou un bloc.


Appareillage : Façon dont sont disposés les matériaux entrant dans la composition d’une maçonnerie.


Appui de fenêtre : partie inférieure d’une fenêtre, constituant un rebord extérieur servant à éloigner la pluie de la façade. 


Arc de décharge : Arc disposé au-dessus d’un linteau pour soulager les efforts de compression.


Assise : en architecture, c’est une partie d’un édifice supportant un élément comme un mur, cette assise est en général horizontale. 


Atrium : c’est le centre de la maison de la Rome antique. Cour à ciel ouvert au centre de laquelle se trouve un bassin, elle est bordée de toits orientés vers l'intérieur. Cela permet au bassin de recueillir les eaux de pluie, stockées ensuite dans des citernes. A l'époque royale, l'atrium sert de cuisine et abrite également l'autel domestique de la maison. Il est entouré de toute une série de pièces qui sont généralement les chambres à coucher (les cubicula). 


Autoporteur : On dit d'une structure qu'elle est autoporteuse lorsque sa stabilité est assurée par la seule rigidité de sa forme. Elle supporte son propre poids et ne possède pas de support ni d'appui. Une structure autoporteuse (ou autoportante) compense son poids par une force opposée.


Badigeon : Lait de chaux qui protège et assainit, coloré par pigments de terres naturelles ou d’oxydes métalliques ; s’applique  en une ou deux passes par gestes croisés sur une surface préalablement humidifiée.


Bandeau : Bande horizontale saillante, unie ou moulurée, sur le pourtour  d’un bâtiment. Il marque visuellement la division des étages et assure la protection des façades contre le ruissellement des eaux.


Béton : Matériau artificiel fait de cailloux, de graviers et de sable, réunis entre eux au moyen d'un liant généralement hydraulique.


Chaîne (d’angle) : Structure horizontale ou verticale construite en matériau différent du parement.


Chaume : Tiges de graminées (seigle), de genêts ou de roseaux utilisées comme matériau de couverture. Le chaume est un bon isolant thermique.


Chaux : elle est obtenue par calcination de calcaires très purs, nommés pierres à chaux (carbonates de calcium). 


Colombages (mur ou maison à) : synonyme de « pans de bois ».


Corniche d’entablement : Moulure en saillie placée sous la toiture, qui décore et protège une façade, et sur laquelle sont souvent placés des chéneaux.


Encadrement : Toute bordure saillante, moulurée, peinte ou sculptée autour d’une baie, d’une porte, d’un panneau de façade.


Encorbellement : Partie saillante d’une construction qui prend appui sur des « corbeaux ». Plus généralement tout ouvrage en porte-à-faux ou en surplomb des façades des étages inférieurs.


Enduit : L’enduit de finition donne à la façade son aspect final, sa texture et sa couleur. Traditionnellement, enduit de plâtre au Nord de la Seine-et-Marne, enduit de chaux au Sud. L’enduit uniforme tiré à la règle par petites surfaces régulières recouvre la totalité de la maçonnerie. L’enduit « à pierre vue », largement beurré, laisse voir quelques pierres, à fleur de parement ; plus économe en matière, il correspond à une architecture moins élaborée (grange ou façade secondaire).


Liant : Mélange de plâtre, chaux ou ciment permettant de lier entre eux des agrégats après hydratation.


Linteau : Support horizontal en bois, pierre, métal ou béton, fermant la partie supérieure d'une baie et soutenant la maçonnerie située au-dessus.
Lucarne : Ouvrage établi en saillie sur une toiture et permettant d'éclairer et de ventiler le comble, d'accéder à la couverture, etc…


Meulière : Pierre dure , caverneuse, légère et inaltérable, à base de grès et calcaire siliceux, extraites surtout dans le bassin parisien, utilisée comme pierre à bâtir à l’état brut.


Modénature : proportion et disposition des moulures et éléments d’architecture qui caractérisent une façade. Son étude permet de d’identifier le style et ainsi de dater un bâtiment.


Moellon : petit bloc de pierre calcaire, brut ou équarri ou plus ou moins taillé, qui sert à la construction des murs. 


Mortier : Mélange obtenu à partir d’un liant, d’un  agrégat avec adjonction d’eau pour maçonner.


Motte castrale : Ouvrage défensif placé sur une butte. Un château très simple, souvent une simple tour en bois, était construit dessus. Elle apparaît avec les débuts et permet l’affirmation de la féodalité (du 10ème au 12ème siècles). 


Moulures : Corniches et bandeaux bien profilés et formés d’un enduit résistant, éloignant les eaux de ruissellement de l surface d’un mur. Elles sont protégées d’une feuille de plomb, de zinc ou de cuivre.


Œil-de-bœuf : petite ouverture de forme circulaire ou proche du cercle, munie ou non d'un panneau vitré.


Pan de bois : Construction avec ossature en bois et remplissage en matériau léger.


Parpaing : Pierre de taille qui occupe toute l'épaisseur d'un mur. Par extension, aggloméré parallélépipédique, plein ou creux, à base de ciment.


Piédroit :Partie verticale de mur qui supporte la naissance d'une voûte.


Pierre vue (à) : qui laisse apparaître quelques pierres sur la façade.


Pignon : mur extérieur d’un bâtiment qui supporte les poutres horizontales de la charpente. Bien que plus étroit, il peut parfois servir de façade (se souvenir de l’expression « avoir pignon sur rue »).


Pilastre : Membre d’architecture en avant-corps d’un mur, présentant les caractères et l’aspect d’un pilier engagé particulièrement saillant.


Plâtre : matériau de construction obtenu par cuisson et broyage de la «pierre à plâtre », le gypse (sulfate de calcium) 


Rocaille : Enduit de chaux, de briques pilées, de grès et de meulières concassées ou de silex, éclats de marbre, boules de verre...


Soubassement : Composé d’un enduit résistant, perméable à l’air et imperméable à l’eau ; il protège la partie basse de la maçonnerie.


Torchis : Mortier de terre argileuse mélangé avec de la paille.
 

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